Comme vous avez pu le lire dans un autre blog (Compagnons du furet), les furets ne doivent JAMAIS être mis en présence d'animaux qui pourraient être de belles proies pour eux, tels que des oiseaux, des rongeurs, des lagomorphes, des reptiles par exemple.
Le comportement de prédation du furet est principalement composé de comportements de type instinctif déclenchés par des stimuli externes et olfactifs.
Chez tous les animaux supérieurs, les changements brutaux ou les stimulations soudaines engendrent généralement un mouvement dirigé vers la source de cette stimulation, formant ce qu'on appelle une réponse d'orientation.
L'apprentissage d'une composante orientationnelle joue un rôle important dans le développement des séquences fonctionnelles du comportement. La technique utilisée par les putois pour saisir leur proie est semblable à celle qu'utilise le furet. Les mouvements normaux comportant la poursuite de la proie, sa saisie par le cou, son agitation puis son retournement sur le dos, en présence d'un objet approprié, sont des phases de chasse du putois et... du furet.
Il a été constaté que les chances de tuer une proie augmentait avec la maturité du furet, son expérience et le degré de complexité de l'environnement.
Ce comportement devient important lorsque le furet domestique est élevé à la maison avec d'autres NAC qu'il peut percevoir comme des proies. C'est dans ce cas que le furet peut franchir la ligne entre le comportement purement de jeu et celui de prédateur. Ces deux comportements sont au départ semblables, car les furets jouent également en se mordant le cou. Toutefois, si le furet est stimulé par une espèce qu'il perçoit comme une proie (un oiseau, un lézard ou un rongeur domestique), il peut instinctivement dépasser les limites du jeu et infliger des morsures dangereuses, voire mortelles, à l'autre animal de compagnie. De ce fait, il ne faut JAMAIS laisser un furet sans surveillance avec d'autres NAC de petite taille.
Bien évidemment, le temps nécessaire au furet pour attraper et tuer sa proie dépend de la taille du rongeur, oiseau... par rapport à celle du furet. Plus la taille de la proie augmente, plus le furet a des difficultés à la tuer.
C'est peut-être aussi pour cela que les furets domestiques ont tendance à vivre harmonieusement avec le chien ou le chat. Ces espèces de grande taille ne stimulent pas son instinct d'attraper puis de tuer sa proie (et bien souvent ils ont une odeur neutre).
Au-delà de ses talents de chasseur, une autre raison notoire pour ne pas laisser un furet avec un reptile, oiseau...., ces derniers se défendront face au danger que représente ce terrible chasseur et pourraient lui affliger de sévères blessures.
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