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  • Photo du rédacteurTala Kohana

La vulve de ma furette a doublé, au secours, l'hyperoestrogénisme- 2ème partie

Comme évoqué dans mon précédent blog, l’implant constitue à l’heure actuelle le moyen de stérilisation privilégié chez le furet, notamment pour la prévention de maladies telles que l’hyperoestrogénisme (et aussi la maladie surrénalienne- évoqué lors d'un précédent blog).


L’hyperoestrogénisme.


Les furettes présentent une période de reproduction longue et sont des espèces à ovulation induite par la saillie.

Ainsi, en l’absence d’accouplement, la femelle peut rester en oestrus (équivalent +/- des chaleurs) plusieurs mois.

Durant cette période, les ovaires des furettes produisent un taux élevé d’hormones sexuelles appelées oestrogènes, qui diminue lorsqu’il y a ovulation suite à l’accouplement.

En cas d’absence d’accouplement, les ovaires continuent de sécréter en excès ces hormones. L'imprégnation de l'organisme par des concentrations d'estrogènes produit une aplasie médullaire, induisant ce qu’on appelle une neutropénie (deficit de globules blancs), une thrombopénie (diminution des plaquettes), une anémie (deficit des globules rouges).

Cette production constante d’oestrogènes provoque des signes cliniques tels qu’une vulve gonflée, des comportements sexuels marqués, une alopécie (perte de poils) symétrique et bilatérale au niveau de l'abdomen. Une atteinte de l'état général: apathie, perte d'appétit, faiblesse du train postérieur, blancheur des muqueuses, anémie, des infections bactériennes secondaires et des hémorragies sous-cutanées.

Si aucun traitement n’est mis en place, cela entraîne le décès de l’animal à terme dans les 5-6 mois après le début des chaleurs.



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