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  • Photo du rédacteurTala Kohana

Des difficultés à uriner- affections urinaires. 1ère partie.

Un furet qui cherche à uriner plus souvent que la normale, tout en émettant difficilement de petites quantités d'urine, parfois teintées de rose, souffre vraisemblablement d'une cystite, c'est-à-dire d'une inflammation de la vessie et des voies urinaires.

Ces symptômes peuvent être consécutifs à une infection ou à la présence de petits calculs dont l'apparition est favorisée par une alimentation de qualité médiocre.

Une radiographie ou une échographie de la vessie permet d'établir la présence éventuel de calculs.


Un blocage urinaire total est possible. Dans ce cas, l'animal cherche vainement à uriner, il souffre beaucoup car sa vessie est pleine et ne peut se vidanger. Il peut s'agir alors d'un calcul obstruant les voies urinaires, qui apparaît plus facilement chez le mâle dont les voies urinaires sont longues et complexes.


Chez le mâle, ce blocage peut également être la conséquence d'une augmentation du volume de la prostate qui vient alors comprimer les voies urinaires. La taille de la prostate augmentant avec la sécrétion des hormones sexuelles, il s'agit très vraisemblablement d'une maladie surrénalienne lorsque ce blocage apparaît chez le mâle castré. Un tel symptôme relève bien évidemment de l'urgence vétérinaire.


Enfin, certaines atteintes neurologiques, plus rares, peuvent provoquer une perte de motricité de la vidange de la vessie. Celle-ci se dilate alors progressivement, formant une grosse poche dans l'abdomen qui se vidange alors passivement par trop-plein, le furet émettant quelques gouttes d'urine de temps en temps sans vraiment s'en rendre compte.


AFFECTIONS VÉSICALES.


Les cystites.


Étiologie.

La cystite est généralement associée à une urolithiase ou à une hypertrophie de la prostate.

Staphylococcus sp., Proteus sp., Escherichia coli sont les germes le plus souvent rencontrés.

Symptômes.

La cystite se traduit chez le furet par les signes classiques observés chez les autres carnivores: strangurie, pollakiurie, présence d'urine d'odeur nauséabonde à l'extrémité urétral. Elle peut s'accompagner d'une rétention vésicale par obstruction urétrale, surtout chez le mal.

Diagnostic.

Le recueil des urines permet de réaliser la biochimie et l' examen cytobactériologique. Le prélèvement d'urine est difficile chez le mâle en raison d'une très petite ouverture du fourreau qui crée un véritable paraphimosis physiologique. Une pression du globe vésical permet d'obtenir de l'urine chez la femelle. Mais une cystocentèse est préférable, sous sédation à l'isoflurane, pour obtenir de l'urine.

Traitement.

Il est fondée sur

_le traitement et la gestation de l'urolithiase.

-La recherche de la maladie surrénalienne en cas de pathologie prostatique sur le mâle.

-Une antibiothérapie massive, éventuellement après le résultat de la mise en culture (quinolones, bêtalactamines).

-Des antispasmodique (Spasmoglucinol, Spasfon).

Une cystotomie est réalisée en cas de rétention vésicale et d'une façon plus générale, l'urolithiase doit être traité.


Tumeur vésicale.

Il s'agit le plus souvent de carcinomes vésicaux ou d'une infiltration lymphomateuse de la vessie.

Les signes cliniques inclus: hématurie, dysurie , pollakiurie et incontinence urinaire.


Atonie vésicale.

Elle est observée chez le furet infecté expérimentalement par le virus rabique.


À suivre UROLITHIASE, INSUFFISANCE RÉNALE, HYDRONÉPHROSE ET KYSTE RÉNAUX.


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