Les causes fréquentes:
Corps étranger digestif (gastrique ou intestinal).
Gastrite, ulcère gastrique à Hélicobacter mustelae.
Mégaoesophage.
Affection hépatiqe.
Maladie métabolique sévère: insuffisance rénale.
Métrite, pyomètre.
Les causes possibles:
Entérite catarrhale épizootique (ECE).
Gastro-entérite éosinophilique.
Colite inflammatoire.
Hypoglycémie, cétose.
Les causes rares:
Colite proliférative.
Lexique.
-Gastrite:
Une gastrite se définit comme une inflammation de la paroi interne de l’estomac. Elle peut être d’apparition brutale : on parle alors de gastrite aiguë ou évoluer sur une longue période, dans le cas d’une gastrite chronique.
Les symptômes d’une gastrite:
La gastrite se manifeste généralement par l’apparition de vomissements, qui marquent une atteinte de la partie haute du système digestif. En cas de rupture d’un petit vaisseau sanguin dans l’estomac, les vomissements peuvent être teintées de sang plus ou moins digéré, de couleur rouge à brun-noirâtre.
-L’heliocobacter est une bactérie similaire à celle qui cause la gastrite et les ulcères chez les humains, et imite souvent la colite proliférative. Il en résulte une infection chronique de l’estomac qui finit par détruire sa muqueuse et réduit donc la capacité de l’estomac à sécréter de l’acide pour digérer les aliments, ce qui peut provoquer deux problèmes d’estomac : la gastrite atrophique chronique et des ulcères gastro-duodénaux.
La gastrite atrophique chronique est assez commune chez les furets âgés de plus de 3 ans, et les bactéries provoquent une réaction inflammatoire qui cause une perte de l’épithélium glandulaire pylore, et augmente le pH de l’estomac.
La gastrite va provoquer des douleurs abdominales et réduire la faim de l’animal. Si les ulcères sont présents, leurs selles seront très foncées.
-Le mégaoesophage: c’est une pathologie rare des jeunes furets lorsque l’œsophage est dilaté et flasque par manque de muscles. Les symptômes sont des régurgitations d’aliments non digérés, un amaigrissement et parfois des fausses routes provoquant des signes respiratoires.
-Affection hépatique: Les problèmes hépatiques du furet, c’est-à-dire les affections du foie, peuvent être de plusieurs natures : des lymphomes (tumeurs), des métastases (tumeur d’un autre organe qui se serait étendue), des Abcés, une lipidose du foie, une Hépatite, une cholangio-hépatite, ou encore un empoisonnement au cuivre.
Lors d’une affection du foie, le furet vomit, a parfois la diarrhée. Il ne mange plus et maigrit. Les signes caractéristiques d’un problème hépatique sont : le ventre gonflé et des muqueuses jaunes (babines paupières, etc.). On appelle cela un ictère.
- Insuffisance rénale: On l’observe chez les furets âgés qui consomment trop de protéines (plus de 34% de la ration quotidienne). La lésion rénale observée est généralement une néphrite interstitielle chronique.
Les symptômes sont une chute d’appétit, un amaigrissement, une déshydratation, une polyuropolydipsie (augmentation de la soif et de l’émission d’urine), des ulcères buccaux, une haleine avec une odeur d’ammoniac.
Une analyse biochimique montre un taux d’urée trop élevé (supérieur à 0.10-0.45 g/l).
Le traitement consiste surtout à diminuer l’apport de protéines. Les médicaments vasodilatateurs périphériques sont utiles (type inhibiteur de l’enzyme de converion).
-La métrite se manifeste chez la furette après sa mise bas. Il s’agit d’une infection. L’animal a de la fièvre et il est abattu, peu énergique. Du liquide purulent et malodorant coule de la vulve et le ventre de la furette est gonflé. Il est possible d’observer des vomissements chez l’individu atteint.
-Le pyomètre (pyo = pus et mètre = matrice, utérus) désigne une accumulation de pus dans l'utérus. Cette affection peut se voir dans diverses circonstances, comme par exemple lors d'une grossesse, d'une pseudo grossesse ou dans les suites d'une piqure "stop-chaleur" à base de progestérone.
-ECE (voir ke blog qui traite du sujet, au complet).
-Gastro-entérite éosinophilique : c'est une maladie digestive du furet qui provoque une inflammation intestinale sévère probablement en réponse à un facteur allergène. L'organisme envoie des éosinophiles, un type de cellule sanguine spécifique des réactions allergiques, au niveau de l'intestin.
-Colite inflammatoire: cette affection, appelée aussi entérocolite inglammatoire ou Inflammatory Bowel Disease par les Anglo-Saxons, est d étiologie et même de réalité discuté.
Il pourrait s'agir d'une forme ou d'un stade évolutif de la gastro-entérite éosinophile ou de l'enterite catarrhale épizootique, ou plus généralement elle semble secondaire à une autre maladie gastro-intestinale.
-Hypoglycémie: Le carburant de l’organisme est le glucose et tous ces dérivés. Lors d’une hypoglycémie, le manque de sucre dans le sang provoque un stress important de l’organisme et une réponse neurovégétative rapide : tachycardie (fréquence cardiaque augmentée), nausée et vomissements, essoufflement… Le système nerveux est un grand consommateur de sucre. La moindre diminution de sa concentration aura un impact non négligeable entrainant de nombreux signes neurologiques liés à l’intensité de la neuroglycopénie : abattement, perte des repères, perte de l’équilibre, perte de conscience, coma, convulsion, opisthotonos (raideur importante et tête en arrière).
-Cétose: La cétose est un état du métabolisme (pathogène chez certaines espèces) caractérisé par l'accumulation de corps cétoniques dans l'organisme, et notamment dans le sang (hypercétonémie). Dans certaines circonstances comme le diabète de type I, cet état peut aussi conduire à celui, plus dangereux, d'acidocétose (L'acidocétose diabétique est une complication aiguë du diabète qui consiste en une élévation de l'acidité du sang liée à l'accumulation de substances toxiques pour l'organisme, les corps cétoniques).
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